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Rwanda : Les cas de COVID-19 en forte baisse 

Souvent félicité pour une gestion efficace de la crise causée par le COVID-19, le gouvernement du Rwanda a allié une stricte application des mesures barrières, du protocole de traçage et de test intensif (plus de 534 409 tests ont été effectués dans le pays) à l’usage des nouvelles technologies afin d’endiguer au mieux la pandémie. En effet, les autorités sanitaires ont déployé des drones dans les centres urbains pour rappeler à la population de respecter les consignes d’hygiène. Les paiements par moyens électronique sont maintenant devenus la norme. Des robots humanoïdes sont mobilisés dans les centres de traitements pour prendre la température des patients afin de limiter autant que possible les contacts avec le personnel soignant. Tous ces efforts ont permis de garder sous contrôle l’évolution de la courbe de contamination à tel point que le pays a réouvert ses frontières aux touristes le 1er août 2020 (à condition qu’ils respectent le protocole sanitaire d’entrée fixé par les autorités).   

 
 
 

Le quotidien des rwandais bien que fortement perturbé par la maladie, semble retourner à la normale, mais avec quelques nouvelles habitudes.  Dans les transports en commun comme dans la rue, ou dans tout autres lieux publiques le masque est obligatoire. Du gel hydroalcoolique ou un dispositif de lavage de main avec de l’eau et du savon est mis à la disposition des usagers partout.  Le 15 octobre 2020, les efforts des autorités sanitaires ont même été récompensées par le prestigieux prix ICAP de l’Université Columbia en l’honneur du personnel soignant aux premières lignes.  

 
 
 

Depuis le début l’apparition des premiers cas dans le courant du mois de mars, le Rwanda a pris l’habitude de publier quotidiennement sur les réseaux sociaux le décompte officiel des malades, des morts et des tests effectués dans le pays. Ce décompte est en forte baisse depuis une semaine. 1600 personnes ont guéri du COVID-19 en 10 jours soit près de 33% des cas totaux recensés dans le pays depuis mars. Seulement 154 patients sont actuellement atteints par la maladie. Par conséquent, la plupart des centres de traitements ferment leurs portes afin de privilégier une prise en charge à domicile pour les patients qui disposent d’un environnement suffisamment adéquat. 

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